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TCHING YNG.


Dépêche-toi d’avouer tout.


KONG LUN.


Je m’en vais tout avouer. (Il chante.)


TCHING YNG.


Avoue donc vite, si tu ne veux mourir sous les coups.


KONG LUN.


Le voici, le voici. (Il chante.) Nous délibérâmes tous deux ensemble sur le moyen de sauver l’orphelin.


TOU NGAN COU.


C’est assez dire qu’il a un complice. O, vieux misérable, tu dis : nous étions deux ; l’un, c’est toi ; qui est l’autre ? Si tu dis la vérité, je te donne la vie.


KONG LUN.


Tu veux que je te le dise ? Je vais te contenter. (Il chante.) Son nom est venu sur le bout de ma langue, mais je l’ai fait rentrer.


TOU NGAN COU.


Tching yng, ceci ne te regarderait-il point ?


TCHING YNG dit à Kong lun.


Holà ! vieux fou, ne vas pas calomnier l’innocent.


KONG LUN.


O Tching yng, qu’as-tu à craindre ? (Il chante.)


TOU NGAN COU.


Tu en as nommé deux ; pourquoi n’en dis-tu mot ?


KONG LUN (Il chante.)


C’est que tu m’as tellement fait battre, que j’en suis devenu comme fou.


TOU NGAN COU.


Si tu ne parles, je vais réellement te faire assommer.