fait se retrouve dans la génération actuelle augmenté par la corruption amenée par les auteurs modernes. Mais si Paul de Kock et son école ont disparu, si leurs ouvrages ont vieilli et n’exercent plus sur le public une aussi grande et aussi malsaine influence que jadis, sous des formes diverses, le mauvais roman continue de nos jours plus que jamais son œuvre néfaste.
Que dirons-nous par exemple du Fiancé de Mlle de St-Maur, de Victor Cherbuliez, où l’auteur qui dans la plupart de ses écrits se garde bien de prendre pour sujet exclusif la passion sexuelle et brutale, n’a pas suffisamment évité dans celui-ci les situations scabreuses et les descriptions immorales ?
Que dirons-nous encore, pour ne pas sortir de la Revue des Deux Mondes, de ce roman détestable où Hector Malot cherche à nous inspirer de l’intérêt pour cet inspecteur forestier dont le caractère n’a rien de sympathique, simple jouisseur, paresseux qui épouse pour son argent une femme plus vieille que lui et vit en réalité avec la fille adoptive de cette femme ?
Malgré les talents incontestables de style et la brillante imagination de tels auteurs, leurs œu-