tures. De la famille, faisons pénétrer nos principes dans la société, et cela par l’action incessante des bibliothèques populaires, des sociétés de lecture, dotées d’ouvrages choisis avec la plus grande circonspection, grâce à un bon catalogue type et à des bulletins bibliographiques intelligemment et moralement rédigés. Poursuivons notre œuvre par le colportage, par la diffusion des traités, par les bibliothèques ambulantes qui peuvent porter un coup fatal aux cabinets de lecture. Ouvrons un œil attentif sur ce qui se lit dans les écoles, dans les prisons, dans les hôpitaux. Faisons pénétrer dans ces établissements an aliment intellectuel capable de moraliser. Adressons un appel sérieux aux gouvernements pour rendre la censure toujours plus exigeante et la loi toujours plus sévère et mieux appliquée. Répandons à pleines mains la Bible et les livres qu’elle a inspirés. Favorisons l’évangélisation, et par elle, la régénération des âmes, bien convaincus que c’est là le meilleur moyen de purifier les cœurs et par conséquent les mœurs. Surtout ne nous laissons effrayer ni par la vue de la grandeur du mal à combattre, ni par le sentiment de notre faiblesse et de notre impuissance à le combattre. Car, dans
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