et des saisies auxquelles il avait coopéré : c’est ce travail, entrepris pour son usage personnel que M. Macé avait communiqué à M. Drujon.
La Gazette littéraire, revue française et étrangère de la littérature, des sciences et des beaux-arts, publia après la révolution de Juillet, sous le titre de Bibliothèque historique, une série de cinq articles sur le mode de procéder de la justice.
« La révolution de 1830, dit le rédacteur de ces articles, a fait tomber entre nos mains un grand nombre de documents de police que nous nous proposons de porter à la connaissance du public. Parmi ces documents se trouvent placées en première ligne les analyses des livres nouveaux que M. Franchet faisait faire dans ses bureaux et qui servaient de base aux poursuites judiciaires dirigées contre les écrivains d’alors.
« Nous possédons environ trois ou quatre cents analyses de ce genre dont on attribue la rédaction à M. l’abbé Mutin, chef de division au Ministère de l’Intérieur. »
Ces travaux avaient pour but de suppléer à l’incurie ou à la modération de certains membres du parquet. M. Mutin rendait un compte dé-