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Bellot ainsi que le Glaçon du Polaris, du capit. Tyson et les Aventures d’un voyage en Australie, par Perron d’Arc ; 16, 000 lieues, de Russell, etc.

Quant à la poésie, nous estimons qu’elle doit avoir sa place dans une bibliothèque moralisante ; toutefois nous ferons à son égard les mêmes réserves que nous avons faites pour le roman.

Nous pensons que la section poésie peut sans inconvénients renfermer les classiques, les grands fabulistes, les anthologies nombreuses, de bonnes pièces en vers et surtout des chants nationaux et chrétiens, qui exaltent les sentiments patriotiques et contribuent tout à la fois à faire aimer la patrie terrestre et désirer celle d’en haut, qui est notre vraie patrie. Indiquons comme un des moyens de lutter contre les mauvaises chansons l’action puissante que pourraient avoir les recueils de poésies religieuses et honnêtes ; là encore le bon doit prendre la place du mauvais.

En France, par exemple, les chansons font un mal aussi considérable que les livres. Elles exercent sur la jeunesse une influence d’autant plus déplorable que le chanteur ambulant qui interprète ces productions malséantes en relève encore le cynisme par le geste.