histoire. « Dans la Bible, dit-il, chaque personnage paraît et agit comme une individualité parfaitement indépendante ; chacun vit de sa propre vie, et cependant tous vivent. Les éléments de nécessité et de libre arbitre s’unissent sous la puissance plus grande d’une Providence omniprésente qui prédestine le tout dans la liberté morale des parties intégrantes. Ceci, la Bible ne nous le laisse jamais perdre de vue. La racine n’est jamais détachée de la terre. Dieu est partout ; et toutes les créatures se conforment à ses décrets, les justes par l’accomplissement de la loi, les désobéissants par les souffrances de l’expiation[1]. » Après l’action religieuse, l’un des moyens les plus puissants qui soit en notre pouvoir pour lutter contre la mauvaise littérature est sans contredit l’œuvre des bibliothèques populaires bien composées. De tels établissements sont le meilleur antidote des cabinets littéraires dont nous avons constaté les déplorables effets. L’œuvre des bibliothèques moralisantes est intimement liée à l’œuvre des publications honnêtes. Voyons comment elles
- ↑ Lay Sermon.