Les détails qu’on va lire nous ont été fournis par des pasteurs, des avocats, des instituteurs, des médecins, des militaires, des directeurs d’hôpitaux, de maisons d’aliénés[1].
Nous avons choisi parmi de nombreux exemples, ceux qui démontrent le mieux l’action corruptrice des mauvaises lectures.
« Certains poisons agissent lentement, dit M. de Gasparin, certaines idées, certaines images ne tuent pas l’âme dès le premier jour, mais elles demeurent, elles reparaissent, elles se joignent à d’autres tentations et déterminent des chutes profondes. Il est des moqueries au sujet de la foi qui semblent avoir glissé sur nous, et que nous retrouveront peut-être un an, dix ans plus tard ; le virus a circulé, la croyance s’en est allée peu à peu, pièce après pièce, décomposée par un scepticisme latent dont nous n’avons pas même eu conscience. »
D’autres fois, les effets ne tardent pas à se faire sentir. David Hume eut foi aux Saintes Écritures jusqu’au jour où, se préparant à des
- ↑ Qu’ils reçoivent ici l’expression de notre gratitude pour l’aide et la sympathie qu’ils nous ont accordées.