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FANTÔMES BRETONS


dans la famille, si bien que, pendant mille ans et plus, les chevaliers de tous pays firent force prouesses, afin de cueillir les poires d’or et la fleur héréditaire du Kranou[1].

Et l’on dit que, même en ce temps-ci, les jeunes gens à marier veulent encore trouver l’héritière de notre fameux poirier.

C’est là, Messieurs, ce que je vous souhaite.


Lu au Congrès de Guingamp, le 2 septembre 1875.



  1. Nous ferons remarquer que nos conteurs aiment à répéter le trait dominant de la situation : ici, c’est la Fleur-du-Kranou et surtout la main énorme ; là, c’est une borne ; ailleurs, c’est un crapaud qu’un Mauvais Fils porte sur la figure, comme le raconte M. Luzel, dans un récit fort original.