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CHAPITRE XXIV

LE MONT-DE-PIÉTÉ


i. — les lombards.

Harpagon. — 150 pour 100. — les débiteurs. — Barnabé de Terni. — Effet d'un sermon. — Guerre entre couvents. — Décision du concile de Latran. — Renaudot. — Douet de Romp-Croissant — Habit sanglant et soc de charrue. — Lettres patentes de 1777. — Économie du système. — Les Blancs-Mantiaux. — Le logis Barbette. — L'Art de vérifier les dates. — Ouverture du Mont-de-Piété. — Quarante tonnes de montres. — Opérations de 1778. — Emprunt. — Prêt par procuration. — Les commissionnaires. — Abus persistant. — Satisfaction du public. — 1789. — Papier-monnaie. — Mesures inquisitoriales. — Buste de Marat. — Cacophonie financière. — Affaissement du Mont-de-Piété. — Le Directoire. — Beau temps de l’usure. — Un avis des Petites affiches. — 300 pour 100. — Le Bureau des améliorations. — Décret du 24 messidor an XII. — Reconstitution du Mont-de-Piété. — Les succursales. — Lettre morte. — Contradiction législative. — Approche des armées allemandes en 1870. — Engagements trop nombreux. — Inquiétude. — Mesure aussi radicale qu'illusoire prise par le maire de Paris. — Réserve épuisée. — Prêt de trois millions consenti par l’État. — Le 18 mars 1871. — Stock de 100 millions. — La Commune se décide à liquider le Mont-de-Piété. — Vermorel. — Dégagements gratuits. — On s’en tire à bon marché. — Reprise des opérations. — Les prêts clandestins. — Le chef-lieu.


Il suffit d’avoir vu jouer l’Avare, d’avoir lu Gil Blas ou Jacques le Fataliste, pour savoir que le prêt sur gage, c’est-à-dire l’usure dans ce qu’elle a de plus