Page:Du Camp - Paris, tome 4.djvu/442

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


  
Les convulsionnaires de Saint-Médard. — Mouvement général de la science. — L’humeur peccante. — Orthodoxie scientifique de Diafoirus. — Baglivi et le solidisme. — Philippe Pinel, médecin en chef de Bicêtre. — Les aliénés dans leur loge. — Fureur permanente. — Le premier réformateur : Pussin. — L’expérience confirme la théorie. — Couthon à Bicêtre. — Déferrement des aliénés. — Chevingé. — « Ce sont des malades. » — « Il faut vivre avec eux. » — Les bienfaiteurs : Pinel, Esquirol, Ferrus, Roller 
 287

ii. — la loi de 1838.

Lenteur des progrès. — Circulaire ministérielle de 1849. — Les aliénés de Fontenay-le-Comte en 1843. — Matière réglée par des arrêtés de police. — Enquête de 1835. — Loi votée le 30 juin 1838. — Fonctionnement de la loi à la satisfaction générale. — Opposition imprévue. — Résultat funeste. — La liberté individuelle. — Tout aliéné peut devenir subitement dangereux. — Un fou raisonnable. — Coups de sabre. — Un fou aimable. — Glace descellée. — Prétendues séquestrations arbitraires. — L’intelligence ne prouve pas l’intégrité des facultés de l’intellect. — Lieux communs. — Une séquestration arbitraire : le marquis de Sade. — Le théâtre et le roman. — Ce que sont les fous. — Œuvre d’un aliéné. — Éléments romanesques. — Garanties. — Mécanisme de la loi. — Les placements volontaires. — On y renonce dès 1844. — En 1850 la mesure est généralisée. — Pourquoi. — Séquestrations nécessaires. — Placements d’office. — Procédé ; contrôle ; responsabilités engagées. — Démonstration par l’absurde. — Placements d’urgence : par les commissaires de police, par les médecins d’hôpitaux. — Erreurs de diagnostic. — Médecin délégué. — Registre obligatoire. — Le procureur de la république est avisé. — Domicile de secours. — Rapports successifs. — Sortie toujours exigible. — Action du tribunal. — Peines énoncées par la loi de 1838. — Projet de loi Gambetta et Magnin. — Rhétorique déclamatoire. — Jury spécial. — Débat contradictoire. — Rêveries. — Influence du monde extérieur sur les aliénés. — M. de Villèle dupé par une folle. — Modifications insignifiantes. — Commission permanente. — Il faut dégager la responsabilité du médecin. — Bienfait de l’isolement. — C’est dans la famille que l’aliéné est séquestré. — Les asiles incessamment surveillés. — Infirmier condamné. — L’asile protège les aliénés contre les captations. — Desideratum de la loi de 1838. — Elle ne protège pas les biens de l’aliéné. — Article 24 éludé. — Faute d’un local réservé, les aliénés de Paris enfermés au Dépôt. — Infirmerie spéciale ; 1er  janvier 1872. — Les cellules et les dortoirs. — Pharmacie et salle de bains. — Ancien mode de procéder. — Les fous à Paris. — Carnaval. — Un lunatique. — Alcoolisme. — Le siège et la Commune. — Les présumés. — Examen des malades. — Action de la préfecture de police. — Curiosités. — Commisération. — Moyenne des aliénés. — L’aliéné est transféré à l’asile Sainte-Anne 
 319

iii. — les asiles.

Petites-maisons. — Origine de Charenton. — Les deux salles de l’Hôtel-Dieu. — Défense de recevoir les aliénés dans les hôpitaux. — Ferrus à Bicêtre. — Ferme Sainte-Anne. — M. Haussmann. — Projet pour la