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cation des secours de toute nature. Ces distributions exceptionnelles seraient continuées aux époques les plus difficiles de l’année. Elles n’occasionneront qu’une dépense insignifiante et ajouteront encore au sens et à la portée charitables de l’ensemble des améliorations à introduire.

Le Bureau central deviendra, de fait, un utile auxiliaire des fourneaux établis dans Paris sous le patronage de l’administration et il fera plus encore, puisqu’il aura pour mission de soulager à la fois le malade et l’indigent. Les services nouveaux qu’il est appelé à rendre, par la création d’un traitement externe permanent, attesteront une fois de plus le labeur de l’administration dans cette recherche persévérante des ressources les plus propres à alléger les douleurs et les misères publiques, et cela sans grever sensiblement la caisse des pauvres ; ils prouveront à tous que, dans cette lutte de la charité contre la pauvreté et la maladie, l’Assistance publique ne s’arrête que devant les obstacles réellement invincibles[1].

Janvier 1870.



  1. C’est à la suite de cette note, due à un chef de service, que l’organisation du Bureau central a été complétée.