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tion sur les départements) se sont élevées au chiffre de 3 896 et les décès au nombre de 241. Au 31 décembre, la population présente à la maison était de 76 enfants.

La mortalité diminue dans des proportions importantes : elle n’est plus, à l’hospice, que de 5,72 pour 100 ; en 1869, elle était de 7,89. Les 3 335 enfants abandonnés se décomposent ainsi, au point de vue de l’état civil : légitimes, 689 ; naturels reconnus, 173 ; naturels non reconnus, 2 388 ; sans constatation possible, 85. Parmi ces derniers, 58 ont été trouvés sur la voie publique ; 12 ont été déclarés sous un prénom, avec la mention père et mère non dénommés ; 15 ont été déposés après la disparition de leurs parents et sans que l’on ait pu, par conséquent, recueillir de renseignements sur leur naissance. Le quatorzième arrondissement est toujours celui qui fournit les plus nombreux pupilles à l’hospice des Enfants-Assistés : 606 en 1873 sur une population de 69 038 âmes ; c’est une proportion excessive : 8,78 pour 1 000 habitants. 559 enfants ont été rendus à leurs parents qui les ont réclamés. Au 31 décembre 1873, l’Assistance publique avait en charge 16 418 élèves de un à douze ans ; 9 439 pupilles de douze à vingt et un ans : total 26 029.

Les enfants déposés momentanément à l’hospice, en vertu du décret de 1811 qui prescrit d’y recevoir ceux dont les parents sont à l’hôpital ou en prison pour six mois au plus, ont atteint le nombre de 2462 ; 2 088 sorties et 166 décès ont réduit ce chiffre à 208 pour la fin de l’année. 208 enfants reçus en dépôt, 76 enfants abandonnés formaient donc une population totale de 284, au 31 décembre 1873.