Page:Du Camp - Paris, tome 4.djvu/117

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

administratives sont négligées dès qu’il y a urgence apparente, et qu’on est toujours accueilli par des femmes pour lesquelles la charité est le premier devoir et le plus impérieux besoin.

iv. — les secours extraordinaires.

La vaccination et l’instruction obligatoires. — Trois francs de prime. — Fondation Montyon. — Enquête. — Les visiteurs. — Quarante-six zones. — Salle de dépouillement. — Travail préparatoire. — 185 400 visites. — La tournée des visiteurs. — Impression. — Misère de surface. — Cinquante indigents intéressants sur cent mille. — Le pays de la misère. — La cité Doré. — Père et mère. — L’indigent lettré. — Exigences et menaces. — Le peuple souverain s’avance ! — La visiteuse officieuse. — Dans certains cas l’indigence est une fortune. — La veuve d’un général. — Société d’exploitation. — Aux enterrements. — Surcharge de chiffres. — Une des causes de la fécondité des indigents. — Efforts infructueux. — Le mobilier et le cabaret. — La mise en scène. — Deux domiciles. — Les mains. — Misères réelles. — La femme d’un éditeur célèbre. — Morte de faim. — Bonnes qualités des indigents. — Les filles-mères. — La raison d’État. — L’économie des petits ménages. — L’amant de la fille-mère. — Bons de nourrice. — Mandats lacérés. — Statistique. — Rapidité de l’action bienfaisante. — Aller au Parvis. — Salle de distribution. — Les signatures. — Déconvenue. — Les layettes. — Loi du 24 vendémiaire an II. — Domicile de secours. — Secours de route. — Traitement des malades à domicile. — Impartialité de l’Assistance publique. — Son importance politique et sociale.


Tous ces secours, qui constituent ce que l’on appelle les secours ordinaires, sont distribués par les bureaux de bienfaisance, représentés par leurs commissaires, leurs dames de charité ou par les maisons ; mais, en vertu d’une décision adoptée depuis un arrêté administratif du 19 juillet 1816 et qu’on ne saurait trop louer, nul père, nulle mère ne peuvent être inscrits sur les contrôles s’ils n’ont fait vacciner leurs enfants et s’ils ne les envoient à l’école gratuite. Loin d’être onéreuse pour les pauvres, la vaccination leur rapporte même un léger bénéfice, car on donne trois francs à l’indigent qui fait efficacement inoculer son enfant. Ce sont là