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À FRÉDÉRIC FOVARD


Que cette dédicace soit un témoignage de notre vieille et constante amitié ! Nous avons si souvent causé ensemble de ce Paris, tu m’as si sérieusement encouragé à le faire, que je veux t’en parler encore au moment où je publie une édition plus complète, revue avec soin et définitive. Tu reconnaîtras facilement les additions que j’ai faites à mon travail primitif. Ce livre, qui m’a occupé pendant dix années consécutives, a été commencé sous l’Empire autoritaire ; je l’ai continué sous l’Empire libéral, je l’ai interrompu pendant le gouvernement de la Défense nationale et celui de la Commune, je l’ai repris sous la présidence de M. Thiers, poursuivi sous le Septennat, et je l’achève sous la République. Voilà bien des choses en peu de temps ! Cette série d’évolutions précipitées n’a pu avoir aucune influence sur l’ensemble de l’œuvre, car les formes politiques n’importaient en rien à un travail