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Préface

CHAPITRE PREMIER

LES FORCES DE L’INSURRECTION


i. — LA GARDE NATIONALE.

Avant-propos. — Une citation de Proudhon. — Sources historiques. — Autorités multiples, absence d’autorité. — La citadelle de la révolution. — Deux armées. — Les patriotes terribles. — Le 31 octobre. — Diversions révolutionnaires au profit de l’Allemagne. — Le plébiscite du gouvernement de la Défense nationale. — Défaillance gouvernementale. — On n’utilise aucune des forces parisiennes contre l’ennemi. — Défiance entre les généraux et la garde nationale. — Hostilité systématique de la population. — Ivrognerie et fainéantise. — Vive la paix ! — Mortalité. — Le combat de Buzenval livré pour faire accepter la capitulation. — Le 22 janvier. — L’armistice. — 28 000 officiers de garde nationale. — Émigration. — M. de Bismarck offre de faire désarmer la garde nationale. — Refus de M. Jules Favre. — Le général Trochu propose de réorganiser la garde nationale, le gouvernement repousse la proposition. — Irritation générale. — La Vendée laïque et radicale. — Ce qui a le moins souffert pendant le siège, c’est le prolétariat. — Héroïsme de la petite bourgeoisie. — Les fous et les singes. — Une citation de M. Alphonse Daudet. 
  1.

ii. — LE COMITÉ CENTRAL.

La France et Paris ne se reconnaissent plus. — Les ruraux. — Les prétentions de Paris. — Conflit entre Paris et l’Assemblée nationale. — Antipatriotisme des révolutionnaires. — Les comités de vigilance. — Indécision. — Les soldats vaguant dans les rues. — L’internationale intervient. — Fédération des bataillons. — Apparition du Comité central. — Le prétexte de la fédération de la garde nationale est la volonté de s’opposer à l’entrée de l’armée allemande dans Paris. — Tentatives des chefs de la Commune pour établir des relations avec les généraux allemands. — Manifestations sur la place de la Bastille. — Le meurtre