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PIÈCES JUSTIFICATIVES.

et le premier coup de canon qui leur barra le chemin au rond-point des Bergères, dissipa leurs illusions d’une manière terrifiante.

On sait quel fut le rôle du Mont-Valérien pendant la Commune, par son action et par ses observations. M. Thiers y rendit hommage dans sa déposition devant la Commission d’enquête, en disant :

« Les officiers placés au Mont-Valérien et munis d’instruments qui leur permettaient de bien voir les mouvements des insurgés, nous rendirent d’immenses services. »

Je termine sur ce témoignage flatteur un récit que le culte que je porte à la mémoire de mon père me porterait encore à allonger. Veuillez, monsieur, en excuser l’étendue et croire à, etc., etc.[1]

M. B.,

Née De Lochner.




  1. Ct. Rapport du marquis de La Rochetulon et pièces y annexées. (Enquête parlementaire sur le 18 mars, t. i, p. 409 et suiv.) — Il résulte de ces documents que le fort du Mont-Valérien, qui était la clef de Paris et la clef de Versailles, a été abandonné sans défense depuis le 18 mars, minuit, jusqu’au 20 mars, neuf heures et demie du matin, et qu’il n’a dû son salut qu’à l’énergie du lieutenant-colonel Lochner.