Page:Du Camp - Les Convulsions de Paris, tome 1.djvu/171

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La vieille maison de refuge pour les filles de mauvaise vie que Marie Bonneau, veuve de Beauharnais de Miramion, fonda en 1665, forme, dans le quartier du Jardin des Plantes, une sorte d’îlot carré, borné par les rues de la Clef, du Puits-de-l’Hermite, de Lacépède et du Battoir. Elle n’a point de cellules, mais seulement des dortoirs, des salles en commun, quelques chambres réservées à la pistole, et une division isolée généralement attribuée aux détenus politiques, et que l’on appelle, en plaisantant, le Pavillon des Princes. Cette prison est affreuse ; elle est atteinte de lèpre sé-