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les intérêts de son administration et les vues toujours subsistantes de son despotisme : c’est pour contrebalancer cette autorité par-

    Protêt de M. Grant ; traduit de l’Anglois.

    Dissentant.
    William Grant motive sa contrariété d’opinion avec la majorité du Conseil législatif qui a voté pour la motion de M. de St-Luc et une adresse à Sa Majesté, désirant et insinuant un désir de continuer le bill de Québec, comme le moyen le plus analogue à assurer le bonheur des sujets de Sa Majesté et le plus essentiel au bien public et au bon gouvernement de la province ; et tendant à corroborer sa motion pour l’institution d’une assemblée ou corps électif des représentants des francs-tenanciers et citoyens pour former une partie composante de la législature et pour les jurés dans les causes civiles, (comme il est mentionné dans son exposé.)
    Dans cette partie de l’adresse, M. William Grant donne de tout son cœur la concurrence et paie le tribut de la plus vive reconnaissance à son roi et à sa patrie pour la paix assurée à cette province par le dernier traité définitif de paix d’humaine politique étendue à tous les domaines de Sa Majesté.
    Il n’est dissentant que de la seconde partie de l’adresse,
    1°. Parce qu’il pense que ce Conseil législatif (tel qu’il est constitué en vertu de l’acte de Québec) n’est pas dûement qualifié pour faire telles lois et ordonnances absolument nécessaires pour avancer les intérêts du commerce, le bon gouvernement et la prospérité de la province. —— 14 Geo. III, ch. 83.
    2°. Parce que les sujets de Sa Majesté ne jouiront jamais d’un bonheur parfait à moins qu’une partie au moins de cette législation ne soit rappelée, ni même (au moins dans son opinion) sous aucune loi méditée