compagnons de mes fers, tirés des classes les plus respectables des citoyens. Les inquisitions d’Espagne et de Portugal, au plus fort de l’exertion de leur fanatisme monacal, ne peuplèrent jamais leurs cachots infernaux avec plus de rapidité, que l’inquisition d’État établie à Québec, dans les derniers troubles, n’y emplissait les prisons militaires, de captifs. Le nom de Bostoniens, articulé même sur le ton de l’indifférence ; que dis-je ? le seul soupçon de ne pas abhorrer ce nom, constituait un crime d’État, qui décidait de la perte de la liberté des citoyens. On les enlevait par douzaine et plus à la fois, du sein de leurs familles, sans respecter les larmes d’un père, d’une mère, d’une épouse, des enfants, dévoués aux horreurs de l’indigence, par la privation de leurs soutiens et de leurs chefs : le Canceaux regorgea bientôt de la multitude de ces victimes ; cette foule condamnée à une mauvaise nourriture, et à la malpropreté, produisit bientôt l’infection ; l’infection engendra la contagion, qui aurait bientôt gagné Québec, sans la sage précaution de faire descendre le vaisseau jusqu’à l’Île d’Orléans.
La Terrière, directeur des forges. | Cazettey. |
Louis Carignan, négociant. | Foucher. |
Joseph du Fort, négociant. | Liébert, fils. |
La Valée, maître forgeron. | Cazeau, fils. |
Jacques Noels, maître cordonnier. | D’Helzen, fils, etc. |
Hamel. |