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de Lorraine, généraux-majors des troupes hollandaises, grands-baillis de Gondrecourt, etc. etc.

Cette branche s'est éteinte au commencement du 18e siècle. C'est à elle qu'appartenait Marguerite de Chauvirey, épouse de Nicolas de Glézeneuve, dont la fille Christine, veuve de Paul de Stainville, épousa en 1618 Louis-Jules Du Châtelet, dont la branche s'éteignit dans ses deux fils[1].

Chauvirey portait d'azur à la bande d'or accompagnée de sept billettes de même, posées dans le sens de la bande, 4 en chef, 1 et 3, et 3 en pointe. Parmi les différents adages anciennement appliqués à quelques-unes des maisons les plus considérables du comté de Bourgogne, et dont on peut voir la nomenclature complète dans la Généalogie de la maison de Saint-Mauris[2], se trouve celui-ci :

CONVOITISE DE CHAUVIREY.

  1. Généalogie de la maison Du Châtelet, p. 14
  2. Page xxx. — Nota. Des quatre-vingts familles que comprend cette liste, cinq seulement sont encore existantes : Bauffremont, Grammont, Montrichard, Saint-Mauris, Scey ; car il ne faut pas confondre les Toulongeon actuels avec les anciens, quoi qu'en ait bien voulu dire Dunod, et quoi qu'en dise, probablement d'après lui, la Galerie biog. de la Haute-Saône. Dunod se montre même assez embarrassé (comme on peut le voir t. III, pp. 235 et suivantes) pour rattacher les nouveaux aux anciens, et la vérité perce malgré lui a travers tous ses raisonnements. Varin (manuscrit de la Bibliothèque de Besançon) fait descendre ceux actuels d'un sieur Guépard, qui aurait, dans les commencements du 15e siècle, épousé la dernière représentante de la maison de Toulongeon ; d'après Dunod, au contraire, il se serait appelé Gaspard. Presque tous les titres de cette époque sont en latin; les uns y ont lu Guepardus, les autres Gaspardus. Quoi qu'il en soit, Guépard ou Gaspard prit nom et armes de Toulongeon, et ses descendants s'appelèrent pendant plusieurs générations Guepardus, ou Gaspardus de Toulonjone ; puis ils mirent de coté le nom de Gaspard, ou Guépard, pour ne plus prendre que celui de Toulongeon, et prétendirent dès lors que le premier n'avait été qu'un prénom porté de père en fils pendant plusieurs générations ; ce n'en est pas moins une très respectable noblesse que celle qui date de plus de quatre cents ans. En fait de famille d'origine franc-comtoise, il n'en reste que très peu ayant la noblesse d'épée ; presque toutes celles aujourd'hui existantes sont de noblesse de robe ou de finance, bien que plusieurs prennent des airs de noblesse de nom et d'armes. Les plus anciennes viennent du parlement de Dole ; les plus récentes de celui de Besançon. On se chargerait à peu de frais d'indiquer, même à celles qui affectent les plus hautes prétentions, la date de la création ou de l'acquisition de leurs charges, ou celle des lettres-patentes qui leur ont conféré la noblesse.