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SUR LE CHEVALIER DE CLIEU.

Normandie (décembre 1774) : « Il était aimé, respecté et estimé de tout ce qui le connaissait ; il fut le père des pauvres, surtout des familles nombreuses, mariant et dotant les filles indigentes des villages voisins de sa terre. Comme ses jours furent comptés par des bienfaits, il ne pouvait manquer d’être regretté de tous ceux qui le connaissaient ».

Terminons en disant que de Clieu fut un citoyen utile, généreux et modeste, remarquable par sa capacité et son désintéressement, préférant l’innocence et le calme de la retraite aux intrigues et aux démarches cupides, fier et simple à la fois, trouvant et sachant goûter dans sa propre satisfaction le prix de ses actions, véritablement nobles, parce qu’elles étaient véritablement belles et grandes. C’est à ces titres qu’il faut le rappeler à la mémoire de ses compatriotes, et surtout à la reconnaissance qui, comme on l’a dit justement, est la mémoire du cœur.


BIBLIOGRAPHIE.

Pour compléter notre travail sur le Cafier et le Café, nous allons donner la liste des principaux auteurs qui en ont parlé. Cette nomenclature, par ordre chronologique, a pour objet de faire connaître les meilleurs ouvrages qui se sont spécialement occupés du Café. M. le docteur Chaumeton qui, dans le Dictionnaire des sciences médicales, a donné la bibliographie de cette