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sont venuz Aux forestz si longuement veufves.
La Terre au Ciel riant Va son Teint variant De mainte couleur vive, Le Ciel (pour luy complaire) Orne sa face claire De grand' Beauté nayve.
Venus ose ja sur la Brune Mener danses gayes, et cointes Aux pasles Rayons de la Lune, Ses Graces aux Nymphes bien jointes.
Maint Satyre outraigeux Par les Boys ombraigeux Ou du haut d'un Rocher, (Quoy que tout brusle, et arde) Etonné les regarde, Et n'en ose approcher.
Or' est Tens, que lon se couronne De l'Arbre à Venus consacré. Ou que sa Teste on environne Des fleurs, qui viennent de leur gré.
Qu'on donne au vent aussi Cete importun Soucy, Qui