ont pu de cet aphorisme pour exiger que la France fût inondée des lumières de la Science et pour nous imposer cette prétendue réforme de l’enseignement, qui a eu pour conséquence d’établir leur domination sur une partie de la jeunesse et de leur permettre de déformer, dans une certaine mesure, la mentalité française.
La vérité est que, si l’instituteur allemand ne nous a point battus, comme on l’a dit, par sa science d’école primaire, il n’en a pas moins largement contribué à préparer nos défaites par la façon patriotique dont il a compris ; son rôle d’éducateur, d’éleveur de générations.
Le maître d’école allemand a été un nationaliste ardent, intelligent et pratique. Depuis Iéna, son but incessant, sa tâche de tous les jours, fut de faire germer et de développer dans l’âme des petits Germains, l’admiration de la grande Allemagne, de leur inculquer l’amour dm sol natal, de verser en eux, comme un puissant levain de vengeance, la haine du vainqueur et de l’étranger.
C’est ainsi que l’on prépare des soldats, c’est ainsi que l’on sème des revanches futures. Les Allemands ne nous auraient probablement pas battus en 1870, s’ils avaient remplacé les leçons de patriotisme par une distribution de manuels scolaires dans le genre des nôtres, ou les doctrines philosophique d’Homais servent de passe-