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recevoir les cheminées qui lui sont tombées sur la tête.

Vu ce que Cornély et le Syndicat voudraient ̃nous le faire voir, ce serait le dernier des grotesques.

Voilà en effet un homme qui vous dit, non pas dans l’effervescence paradoxale de la jeunesse, mais dans la pleine vigueur de l’âge mûr :

« J’approuve tout de la Révolution ; j’approuve les Massacres de Septembre où, pour s’éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts.

« J’approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d’être jetées dans la Loire, avaient à la fois l’angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée.

« J’approuve les horreurs de Lyon, où on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre-vingt-dix ans, et de jeunes filles à peine nubiles.

« Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu’on y touche. Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l’État, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat. »