Galliffet a dû éprouver une joie intense en frappant des généraux comme Négrier, comme Zurlinden, en menaçant Jamont, Hervé, Metzinger. Ces hommes, qui avaient servi de transition entre l’ancienne armée et l’armée nouvelle, qui, par patriotisme, s’étaient pliés aux nécessités d’un régime exclusivement démocratique, qui avaient reconstitué notre force militaire dans des conditions particulièrement difficiles, étaient non pas seulement les ennemis personnels de l’ancien favori de Compiègne, mais les ennemis de la conception qu’il a d’une armée.
Veuillez remarquer, effectivement, que le ministère actuel ne fait qu’appliquer les idées que Galliffet, avec le cynisme énorme qui le caractérise, développait jadis dans une interview fameuse « La France n’est plus en état de lutter avec l’Allemagne, la France ne doit plus son-