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que j’avais conservés jusqu’ici pour tout ce qui touchait les croyances des Juifs…

Après la tentative d’assassinat dont avait été victime notre ami Paul Irr, les Antisémites d’Oran, on le sait, démolirent, en moins de trois quarts d’heure, la synagogue de Mostaganem qui contenait des objets du culte d’une certaine antiquité.

Quelques-uns de nos camarades de là-bas se firent faire des caleçons, des bretelles et des blagues à tabac avec les rouleaux de la Thora.

Avec une obligeance dont je fus touché, on m’offrit de me faire confectionner une paire de babouches dans les mêmes conditions.

Je refusai en disant :

« Que voulez-vous ? J’ai encore des préjugés ; si je combats les Juifs dans leurs déprédations, leurs trahisons, leur malfaisance de tous les instants, il me répugnerait de mettre mes pieds dans des textes qui inspirent à d’autres hommes des sentiments de vénération. »

Maintenant que les millionnaires Juifs payent de pauvres diables, dont la misère a fait leurs esclaves, pour aller saccager nos églises, j’accepterais volontiers la paire de babouches…

Croyez bien, d’ailleurs, que ce qui s’est passé hier n’empêchera pas les élèves de nos religieux et les jeunes filles sorties de couvents chic, qui appartiennent à l’aristocratie, de faire des poli-