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ou Camille Dreyfus à la tribune. « Captation ! Messieurs, biens de main morte… Cet homme sait que cette congrégation n’est pas autorisée, et il lui lègue tout de même. Peut-on imaginer un mépris plus profond pour les lois ? Voilà ce qu’enseigne le Syllabus ? Vous n’admettrez pas qu’un Français puisse enrichir un ordre dans lequel il y a des étrangers[1] ! »

Pour ces gens là, en effet, et pour la majorité républicaine suspendue à la poche des financiers juifs, les membres du Comité central, qui habitent Berlin, Munich, Hambourg, ne sont pas des étrangers, et, si on les pressait un peu, ils finiraient par avouer qu’il n’y a que les Juifs qui soient chez eux en France…

  1. Au mois de mars 1884, le conseil d’Etat, dont le Juif Camille Sée est le plus beau fleuron, a refusé à la supérieure des Filles de Saint-Vincent-de-Paul l’autorisation d’accepter le legs d’une dame Lecerf, qui avait consacré une somme de quarante mille francs à fonder deux lits dans la maison de retraite de Sainte Anne d’Auray, à Chatillon-sous-Bagneux.
    Dans leur haine pour ces saintes Filles de Charité, que les sauvages eux-mêmes vénèrent, ces malheureux n’ont pas reculé devant la pensée de spolier les pauvres.
    Si on proposait aux Juifs de détourner de leur destination les dix mille francs de Crémieux, ils pousseraient les hauts cris ; ils trouvent tout simple qu’on chasse les Sœurs de Charité de l’hôpital Cochin et qu’on garde l’argent que le fondateur a laissé spécialement pour leur entretien.