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on devait s’y attendre, les Juifs sont les maîtres absolus du pays. M. du Bouzet prévoyait déjà ce résultat.

Les Juifs, disait-il, doivent inspirer à la population chrétienne et par cela même au gouvernement une crainte réelle. En effet, les Juifs ne forment qu’un seul et même parti. Ils sont complètement dévoués et soumis à leur autorité religieuse et comme il y a des divisions ailleurs et qu’il y a chez eux la plus parfaite union sous l’influence des chefs religieux qui les dirigent, ils porteront toujours d’un seul côté les forces dont ils disposent et seront les maîtres des élections[1].

Les Juifs, disposant en souverains du pays, noient incessamment l’élément français sous des flots d’israélites venus de tous les points de l’Afrique. En 1875, les habitants d’Oran, dans une pétition qui n’eut d’ailleurs aucun succès, constataient qu’il ne devait y avoir que 500 électeurs israélites inscrits sur les listes électorales du 31 mars 1875,

  1. Cartier, le secrétaire et l’âme damnée de Crémieux, voyait lui-même cette situation et il cherchait ce qu’il appelait ingénument le moyen pratique d’éviter de la mettre en relief.
    23 décembre 1870.
    Justice à commissaire extraordinaire, Alger.

    « On me signale certaines localités où les israélites naturalisés formeraient à eux seuls la majorité au sein des corps électoraux. Veuillez en établir la liste avec le chiffre et rechercher pour ces localités quel serait le moyen pratique d’éviter de mettre en relief les inconvénients purement locaux du progrès réalisé. Il ne faut pas que l’affranchissement d’une race puisse être critiqué par des hommes de liberté sur quelques exemples accidentels.

    « Cartier. »
    (Enquête parlementaire).