Heureux le Maçon fidèle
Qui peut consacrer son zèle
A la beauté qu’il chérit !
Mais bien plus heureux encore
Quand, d’une sœur qu’il adore,
Le tendre regard lui dit :
Eva ! etc.
Ignorant notre langage,
Mondor, au déclin de l’âge,
Epouse une jeune sœur.
La pauvre petite femme,
Qui le croit Maçon dans l’âme,
A beau dire avec ferveur :
Eva, Eva, Eva, Eva ! (bis).
Vieux profane est et sera
Toujours sourd à ce mot-là[1].
Là c’est Judith qui joue le rôle principal :
— La récipiendaire, la tête couverte d’un drap noir saupoudré de cendre, arrive à la porte du Temple. Elle est arrêtée par un garde qui en avertit le deuxième surveillant. Celui-ci va vers elle et lui dit :
D. — Que voulez-vous ?
R. — Je veux parler au Grand-Prêtre et aux principaux du peuple.
D. — Qui êtes-vous ?
R. — Judith.
D. — De quelle nation ?
H. — Femme juive, de la tribu de Siméon.
- ↑ Manuel complet de la Maçonnerie d’adoption ou Maçonnerie des dames, par S.-M. Ragon, ancien Vénérable, fondateur des trois ateliers de Trinosophes, à Paris,
auteur du Cours interprétatif des Initiations.