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Le premier, au lieu de s’attendrir sur les Français ruinés à la Bourse par les Rothschild, parle, au contraire, avec une admiration grotesque, des possesseurs de cette immense fortune. Le second, au lieu de plaindre l’écrivain, qui a entamé une lutte inégale contre un adversaire mille fois mieux armé que lui, s’indigne même qu’on ait osé s’attaquer au terrible pamphlétaire, qui a passé sa vie à attaquer les autres, qui a renversé, par le sarcasme, un Empereur et un Dictateur.

Tous deux sont des dépravés du sentiment, accentuant encore la note dominante de l’époque : un aplatissement de laquais devant tout ce qui a l’apparence de la force. Encore aujourd’hui, de tout jeunets, qui ne connaissent pas un mot de la question, viennent salement insulter un pauvre homme de lettres mort à l’hôpital, après avoir écrit cent volumes dont quelques-uns ne sont pas sans valeur. Le Clairon, où trônait Armand Yvel, cachant là, pour l’édification de la clientèle catholique, le nom trop significatif d’Armand Levy, vomissait sur ce mort, quelque temps avant de disparaître, lui-même ; Que le Clairon, qui tenait de près au boulevard n’osât point louer Marchal, cela se comprend ; mais pourquoi ne pas garder le silence ? Quel mal, je vous prie, a fait à la cause que défend Cornély l’homme qui a écrit : Pourquoi j’ai été républicain, et pourquoi je ne le suis plus, les Régicides, Marie-Magdeleine ?

Quelles âmes ont été corrompues en lisant les Philosophes au pilori ; les Courtisanes devenues saintes, l’Hitoire de Sa Sainteté Pie IX, Sauvons le Pape !

Peu à peu une légende se forme sous l’influence des Juifs qui jouent le rôle des scribes dans certaines sociétés primitives, qui seuls écrivent l’histoire et qui l’écrivent à leur façon. La mort de M. Marchal de Bussy, en avril