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Il existe, disait-il, dans les vingt-deux principales prisons du royaume, environ 18.000 condamnés à diverses peines.

Sur ces 18.000 condamnés le nombre des juifs est à peu près de 110. Or la population totale du royaume étant de 34.000.000 d’habitants, la proportion d’un condamné est d’à peu près un demi pour cent sur mille individus.

Les juifs au contraire, étant à peu près 100.000, la proportion des condamnés israélites est donc de plus de un sur mille de leurs coreligionnaires.

Il faut ajouter que les Juifs commettent rarement des crimes violents et qu’en outre soutenus par la Franc-maçonnerie particulière que Bismarck appelle l’Internationale dorée, Golden internationale, ils échappent presque toujours à la loi.

Dans le numéro de la Revue des Deux Mondes, du 15 juillet 1867, Maxime Du Camp a publié quelques renseignements qui ont pris place, plus tard, avec certaines modifications, dans le beau livre Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie, renseignements doublement intéressants en ce sens que les Juifs n’ayant pas encore envahi toutes les places, on peut supposer que ces faits ont une base assez exacte. Aujourd’hui que la Franc-maçonnerie a pris possession de la Préfecture, on met tous les crimes commis par les Juifs sur le dos de ceux qui sont signalés comme catholiques. Si vous alliez demander quelques documents sur Israël, le frère *** Caubet, qui est à la solde de l’Alliance, aposterait immédiatement des agents juifs qui attesteraient, sous la foi du serment, qu’ils vous ont vu assassiner votre père.

    l’on a satisfait en cela à un stupide sentiment de haine populaire. Aveugles ou fous qui les avez persécutés ! Ce n’est pas rue du Postes qu’était le danger, mais bien rue Laffitte.