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vétéran des lettres françaises, se retournent immédiatement vers le peintre.

Supposez un élève de nos religieux indigné par la vue de ces ignobles caricatures, où les maîtres qui ont élevé tant de générations d’hommes éminents sont représentés dans des attitudes obscènes, déchirant brusquement une image ordurière. Vous entendez d’ici le commissaire de police :

— Môsieu, la propriété est sacrée, nul n’a le droit de se faire justice lui-même. Il ne vous reste plus, dans la voie où vous vous engagez, qu’à violer des domiciles et à crocheter des serrures. C’est le bagne alors……

Plat comme une punaise devant Lipmann, parce qu’il était Juif, le commissaire de police, — un Lévy ou un Schnerb quelconque, — n’a pas eu une minute la pensée de faire coucher au poste ce Juif sans gêne qui avait détruit volontairement un objet qui ne lui appartenait pas et au sujet duquel un procès était engagé.


Dès que le Juif intervient dans une affaire, vous êtes sûr qu’un effroyable tapage va se produire.

Comment est mort Olivier Pain ? Nul n’en sait rien. Ses amis le regrettent, mais le public ne s’en occupe pas. Par aventure, il se trouve que le prince de Bismarck, qui veut se rapprocher des tories qui viennent de rentrer au pouvoir et isoler la France de l’Angleterre, se dit qu’il ne serait pas mauvais de faire injurier un peu lord Lyons qui est depuis de longues années ambassadeur en France.

Le Juif Goëdschel Selikowitch entre alors en scène. C’est un ancien élève de cette école des Hautes Études devenue peu à peu une espèce de séminaire juif où l’on élève à la brochette des agents révolutionnaires, il a publié une brochure intitulée : le Schéol des Hébreux et le Sest des Egyptiens.