Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/67

Cette page a été validée par deux contributeurs.

par la bravoure, se voyait déjà mis sous clef et obligé de rendre les trois ou quatre milliards qu’il nous a empruntés. Hélas ! La France a des oreilles pour ne pas entendre et Dumas pouvait tout dire sûr qu’il ne serait pas compris.

Elle est superbe, d’ailleurs, la tirade de Daniel et sans avouer complètement tout ce qu’Israël espère, résume admirablement l’action sémitique[1].

Lorsque Cyrus permit aux israélites de retourner en Palestine, seule la tribu de judas reparut, car il ne faut pas compter quelques débris de la tribu de Benjamin. Les onze tribus d’Éphraïm ne furent pas reconstituées. Que sont-elles devenues ? où sont elles ? Les uns les veulent en Asie, d’autres parlent de l’Abyssinie ou d’une oasis du centre de l’Afrique, et voilà que les Mormons s’en prétendent issues, affirmant qu’elles ont abordé en masse à ce continent. Eh bien je crois, après de longues recherches, que je sais enfin la vérité sur ce sujet et que je suis peut-être appelé à reconquérir notre patrie. Nous sommes dans une époque où chaque race a résolu de revendiquer et d’avoir bien à elle

    pour acheter la France et ils l’achèteront peut-être quand la dynamite aura fait son œuvre ».
    Les Juifs dodelinaient de la tête avec des mouvements de crânes chauves que je vois encore. Pas un Français ne se leva pour crier « Taisez-vous, impudente, la France n’est pas encore à vendre ! »
    Le représentant du comité anti-sémitique allemand, qui suit ici toutes les manifestations juives, non au point de vue de la France qu’il n’a pas mission de défendre, mais au point de vue de la race aryenne qu’il souffre de voir si humiliée dans certains pays, disait en sortant : « Si les Juifs se permettaient d’insulter ainsi publiquement l’Allemagne, quel massacre on ferait le lendemain de ces effrontés !

  1. M. Émile Montaigut, dans ses Écrivains modernes de l’Angleterre, a indiqué l’influence qu’avait eue la Femme de Claude sur la composition de Daniel Deronda. « Le néo prophète, écrit-il, presque sifflé des Parisiens, légèrement transformé, devint, selon toute apparence, le personnage de Mordecal, comme la femme de Claude, par une transformation analogue, devint Gwendolen Harleth. »