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Spinoza, mais il ne découvre pas d’étoiles dans l’immensité des cieux comme Leverrier ; il ne pressent pas plus un continent à l’horizon comme Colomb[1], qu’il ne devine les lois de la pesanteur dans l’espace comme Newton.

Maintenant qu’ils sont les arbitres de l’opinion, qu’ils dominent dans les académies grâce à la lâcheté des chrétiens, les Juifs nous racontent des histoires de l’autre monde : ils ont gardé le dépôt de la science dans le moyen âge ; ils nous ont transmis les découvertes des Arabes. Rien n’est plus faux, les Juifs ont paru savants en utilisant quelques bribes des livres d’Aristote, mais dès qu’on a été à la source on s’est aperçu que rien ne venait d’eux, malgré leur horreur pour les reliques, ils jouaient simplement le rôle de l’âne de la fable.

Pendant des siècles ils ont monopolisé l’exercice de la médecine qui leur rendait l’espionnage facile en leur permettant de s’introduire partout, et ils ne se sont pas doutés une minute de la circulation du sang. Bail[2], qui leur est pourtant bien favorable, reconnaît qu’ils étaient mille fois plus ignorants encore que leurs contemporains sous le rapport scientifique, ils croyaient que les cieux étaient

  1. Comme saint Louis, comme le Dante, Christophe Colomb était un tertiaire de l’ordre de Saint-François. Il paraît maintenant démontré que Jeanne d’Arc appartenait aussi au Tiers Ordre ; elle fut encouragée et soutenue dans sa mission par le F. Richard, le célèbre prédicateur de l’époque. Les Franciscains ont joué un grand rôle dans la délivrance de la France et dans la guerre contre les Anglais. Les agents juifs allemands déguisés en républicains savaient bien ce qu’ils faisaient en traquant nos religieux.

    Voir, à ce sujet, un article de M. Siméon Luce dans la Revue des Deux Mondes du 1er mai 1881, et le magnifique ouvrage Saint François d’Assise publié par les R. P. Capucins sous la direction du P. Arsène de Châtel et du P. de Porrentruy.

  2. État des Juifs.