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S’agit-il de déchaîner avec une musique de carrefour la bande hurlante des Clodoches ? Strauss, le chef d’orchestre, lève son archet. Veut-on tourner l’armée en ridicule au moment où une guerre terrible se prépare ? Voilà Ludovic Halévy qui invente le général Boum. Est-il opportun pour nos ennemis que tout ce qu’un peuple respecte : l’héroïsme, l’amour honnête, les chefs-d’œuvre immortels soient raillés à outrance ? Offenbach, l’agent prussien, est tout prêt. Est-il utile de déshonorer le théâtre de Racine et de Molière, de mettre la guillotine sur les planches, et d’introduire sur notre scène qui fut glorieuse un personnage qui dise. s. n. d. D ? Le Juif Busnach s’offre à cette tâche[1].

Souhaitez vous que les salles de danse, où la jeunesse d’autrefois prenait ses ébats avec un entrain honnête deviennent un mauvais lieu ? Le Juif Markoswki est votre homme. Simia la Juive, l’androgyne Wolf est là pour prôner toutes ces turpitudes et pour amener les gens du monde[2].

Le coup est double, géminé comme ils disent. Pendant que des Juifs allemands viennent commettre ces infamies en France, d’autres Juifs écrivent en Allemagne : « Voilà où

    pouvait se passer d’eux et on les craignait, on les détestait. On les appelait polupaipaloi, les hommes « très fins », « ceux qui savaient tromper », apatèlia eidotes, « ceux qui exploitaient, qui dévoraient, » trôktai, et « qui faisaient une foule de maux aux hommes. »

  1. Petit Jacques, drame en 5 actes, représenté à l’Ambigu le 12 novembre 1881.
  2. Notez encore que le Juif ne crée même pas dans cet ordre, il se borne à corrompre ce qui existe, il avilit une chose restée décente et propre tant qu’il ne s’en est pas mêlé. De l’ancienne danse française, bonne enfant et rieuse, il fait le cancan ignoble, le chahut canaille, de la chanson, ariette naïve ou noël joyeux que nos pères entonnaient au dessert, il fait l’opérette aux Evohés rauques, aux sous-entendus obscènes, au rythme lubriques ; du journalisme parfois un