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un de leurs employés gouverner en sous-ordre cette France qu’ils ne daignaient pas gouverner eux-mêmes.

Le vrai maître de la Juiverie en France, en effet, celui dans lequel Israël et la Franc-maçonnerie mettaient leur plus cher espoir, c’était Gambetta.

En échange du pouvoir, les Juifs demandaient à Gambetta quatre choses :

1° Des affaires à brasser ;

2° La persécution religieuse, l’enlèvement des classes de ce Christ qui les offusquait, la fermeture de ces écoles d’où tant d’hommes illustres étaient sortis et oû l’on apprenait aux enfants à devenir de bons chrétiens et de bons Français ;

3° Une loi de sûreté générale qui permit, au moment opportun, de compléter l’œuvre de la Commune, et sous prétexte de récidivistes, de vagabonds, de souteneurs, de chasser beaucoup de Français de la terre natale, afin d’installer à leur place tous les Juifs de Russie, d’Allemagne, de Roumanie qui éprouveraient le besoin de changer de pays ;

4° Enfin ils demandaient la guerre.

Les affaires, Gambetta en organisa tant qu’on en voulut. Il fit le coup de Bône à Guelma, le coup de la fausse conversion avec l’aide de Léon Say, il décida le rachat des chemins de fer d’intérêt local, par l’Etat, qui fut si fructueux.

C’était la répétition purement et simplement de ce qui s’était fait en Allemagne. Le centre avait réussi, il est vrai, à empêcher le rachat de toutes les lignes au compte de l’Empire, mais le prince de Bismarck avait fait racheter, pour le compte de la Prusse, un certain nombre de lignes et les Juifs, sur une opération de douze cents millions, avaient réalisé au moins cinq cents millions de bénéfice. Ils avaient