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Quels que soient les mensonges de la presse juive, chacun, d’ailleurs, est un peu au courant de la situation de cet infortuné pays.

Braves, artistes, hospitaliers, les Roumains, qui descendent des anciens Colons de Trajan, aiment à rappeler que leur nom même constate leur étroite parenté avec les fils de l’ancienne Rome.

Ce ne fut que sous Aurélien en effet que Rome fut contrainte d’abandonner la Dacie aux Barbares et à la Dacie des montagnes substitua, de l’autre côté du Danube, la Dacie du rivage : Dacia ripensis.

Nous ne dirons pas aussi facilement que l’Empereur, écrit éloquemment à ce sujet M. Victor Duruy, un adieu définitif à cette vaillante population romaine de la Dacie Trajane. Digne de son origine et de celui qui lui avait donné ses premières cités, elle a joué dans les Carpates le rôle de Pélage et de ses compagnons dans les Asturies, bravant du haut de cette forteresse inexpugnable toutes les invasions, regagnant pied à pied, tandis qu’elles s’écoulaient vers le Sud ou l’Ouest, le terrain perdu, et reconstituant, après seize siècles de combats, une Italie nouvelle, « Tzarea roumanesca », dont les peuples de race latine saluent l’avènement au rang des nations libres.

Le type italien a pris chez les Roumains une sorte de grâce orientale à la fois mâle et poétique, ils aiment à chanter le soir, à la clarté des étoiles, ces originales mélodies dont le rythme bizarre reste dans l’oreille charmée. Ils seraient, en un mot, parfaitement heureux, comme les Français du reste, si les Juifs n’existaient pas.

Le Juif là ne constitue pas une maladie fixe, un marais plus ou moins étendu et plus ou moins fétide, c’est une sorte d’écoulement perpétuel qu’il est impossible d’arrêter. Le grand réservoir du Sémitisme, la Galicie et les provinces