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la france juive

initié aux raffinements de la vie, sera tout différent. Le petit-fils, si la famille continue en s’élevant à rester honnête et chrétienne, représentera le vrai gentilhomme, il aura une délicatesse de pensée et une noblesse de sentiment que le youtre n’aura jamais.

Par contre, si le Juif arrive tout de suite à l’aplomb il ne parvient jamais à la distinction. À part certains Juifs portugais qui, jeunes, ont de beaux yeux, vieux, une certaine majesté orientale, vous ne trouverez jamais chez aucun d’eux ce je ne sais quoi de calme, d’aisé, de courtois, de digne qui fait qu’un grand seigneur français authentique, un français de race, eût il un vêtement râpé, se reconnaît partout. Le Juif est insolent, jamais fier ; il ne dépasse jamais ce premier degré auquel, d’ailleurs, il atteint très facilement. Les Rothschild, malgré leurs milliards, ont l’air de revendeurs d’habits. Leurs femmes, avec tous les diamants de Golconde, ressembleront toujours à des marchandes à la toilette, non point endimanchées, mais ensabatées.

Il manquera toujours au Juif vis-à-vis du chrétien ce qui est l’attrait des rapports sociaux : l’égalité. Le Juif — qu’on tienne bien compte encore de cette observation — ne sera jamais l’égal d’un homme de race chrétienne. Il rampe à vos genoux, ou il vous écrase sous son talon ; il est dessous ou dessus, jamais à côté.

Ceux de mes lecteurs intelligents entre les mains desquels ce livre tombera n’ont qu’à rappeler leurs souvenirs. Même dans une conversation de dix minutes avec un Juif ce phénomène apparaît. Dès que vous vous abandonnez avec lui à cette familiarité, à cette bonhomie, à cette liberté qui fait le charme des commerces mondains, il vous monte immédiatement sur le dos, il attente à votre cerveau, il