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mille les familles de propriétaires, d’industriels, de petits capitalistes qui ont été ruinées pendant que les journaux les grisaient de gloire et excitaient leur haine contre l’Eglise, les jésuites, les œuvres religieuses.

En échange des milliards qu’ils volaient, les Israélites d’Allemagne organisèrent, en effet, le Culturkampf, qui leur a donné l’agitation anti-sémitique, comme la part qu’ils ont prise chez nous à l’expulsion de pauvres religieux de leurs cellules leur vaudra d’être expulsés de leurs palais.

Agiotage et persécution allaient, d’ailleurs, chez nous aussi, marcher de compagnie. Au préalable, les Juifs préparèrent cet envahissement qui est le complément obligé et en réalité le seul résultat appréciable de toutes les révolutions en France, ils attirèrent vers Paris tous les errants, tous les aventuriers, tous les négociants en mauvaises affaires du monde israélite, ils les casèrent dans les vides qu’avait faits la Commune dans les quartiers populeux.

En juin, juillet, août, septembre 1871, certaines rues semblaient désertes. A la fin de l’année, tout était plein, animé, vivant. Le Parisien pur sang, qui parcourait la ville en observateur, était tout étonné de rencontrer partout des types étranges qu’il n’avait jamais vus, de voir sur toutes les boutiques des noms de Mayer, de Jacob, de Simon.

Grâce à la facilité de la naturalisation, à l’incendie prémédité des actes de l’état civil, à la complaisance d’employés qu’on avait mis dans tous les endroits nécessaires, ces intrus se firent rapidement une sorte d’identité. Une difficulté les gênait, c’était ce diable d’accent allemand, ils jouèrent alors de la corde alsacienne et le bon M. d’Haussonville, avec la candeur qui caractérise notre aristocratie, les aida merveilleusement par cette société des Alsaciens--