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la france juive

D’après les Archives israélites (année 1863), ce ne serait que sur les supplications du gouvernement provisoire que Goudchaux aurait daigné accepter le Ministère des finances. Il ne faut voir là, je pense, qu’un nouveau trait de l’effronterie juive, la houtzpa. Ces abaissements, habituels à nos républicains d’aujourd’hui, n’étaient pas dans le caractère des républicains de 1848. Arago a pu faire cette démarche, mais notre glorieux Lamartine, qui reste si grand malgré ses erreurs, avait l’âme trop désintéressée pour tremper dans ces manœuvres ; avec la candeur des Aryens, il laissa Goudchaux s’introduire dans le gouvernement pour garantir les intérêts de la Juiverie, mais il n’eut pas la pensée d’avilir devant la banque israélite le peuple qui venait de briser un trône[1].

    ce char alors si difficile à diriger. L’un d’eux était membre du gouvernement provisoire et ministre de la justice, c’est-à-dire de la sainteté parmi les hommes ; l’autre était ministre des finances, c’est-à-dire de la probité parmi les hommes. » Quel aplomb ! Malesherbes n’aurait pas osé dire cela.

  1. Voici en tous cas le récit des Archives : « Deux membres du gouvernement provisoire, MM. Lamartine et Arago se sont rendus chez Goudchaux dans la nuit du vendredi 24, à une heure, et l’ont supplié de se charger provisoirement du Ministère des finances. Sur son refus, ils lui ont dit que M. de Rothschild et les principaux membres de la haute banque se préparaient à quitter Paris, et que pour le prompt rétablissement des intérêts commerciaux, il était urgent qu’il acceptât le Ministère des finances. Ces motifs seuls ont vaincu sa résistance. En effet, sur son acceptation, M. de Rothschild s’est rendu chez lui et lui a déclaré que sa présence le rassurait, et qu’il resterait à Paris, et le Conseil général de la Banque a déclaré qu’il paierait à bureau ouvert. »
        N’est-ce pas toujours charmant le spectacle de ce peuple qui renverse des rois et chasse des princes vaillants qui ont combattu pour la France, et se laisse conduire par le bout du nez par des Juifs de Francfort, qui indiquent les ministres qu’il faut prendre ? En dépit de l’hypocondrie qui leur vient de la race, comme les Rothschild doivent rire parfois de bon cœur, lorsqu’on leur parle de ces citoyens