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usuraires ? Dans quel genre de commerce n’ont-il pas par leurs ruses sourdes et savamment combinées fait échouer une foule de négociants respectables ? Demandez aux malheureux qui jouissaient, autrefois d’une fortune suffisante oû sont passés leurs biens.

Il est certain que le bien des Français qui, de riches sont devenus pauvres, a dû passer quelque part. Les juifs n’étant pas, que je sache, arrivés couverts d’or du fond de l’Allemagne, il est évident, en dépit de tous les nouveaux systèmes d’économie politique, qu’ils ont dû prendre où elles étaient les richesses dont ils s’enorgueillissent.

Les Juifs, qui ont maintenant à eux la presse presque entière, sauf quelques rares exceptions, n’avaient encore acheté que la Presse, les Débats, le Constitutionnelet le Siècle, qui refusèrent les annonces des brochures désagréables à Rothschild.

Les journaux indépendants de tous les partis, la Réforme, le National, la Démocratie pacifique, le Corsaire Satan, l’Univers, la Quotidienne, la France, rédigés par des plumes vaillantes et françaises, accablaient, de leurs mordantes épigrammes, de leurs révélations indignées, ces Turcarets gonflés d’écus. C’est en vain que les Archives israélites prenaient le ciel à témoin des vertus d’Israël, la terre répondait en racontant ses méfaits.

Au mois de juillet 1845, un esprit charmant, un peu tourné vers l’étrange, mais d’une originalité exquise, Pétrus Borel, écrivait un véritable chef-d’œuvre dans le Journal du Commerce, à propos d’une représentation donnée à grand renfort de réclames, par Rachel et la tribu des Félix, il traitait de haut en bas, avec une fine insolence de lettré, dont la plume laisse des bleus sur la peau comme une cravache de gentilhomme toute cette bande de