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Les Juifs, en présence des nouvelles mesures, se bornèrent en apparence à des doléances, mais le divorce était complet entre eux et l’empereur. Napoléon, qu’il fût ou non d’origine sémitique, personnifiait, même en matière financière, le contraire de l’esprit juif[1]. Par un contraste comme on en rencontre tant dans cet étonnant génie, cet homme si chimérique en certaines questions, ce poète en action à la façon d’un Alexandre ou d’un Antar était, dès qu’il s’agissait des finances publiques, l’économe le plus rigide, le plus méticuleux, le plus probe qu’on eût vu depuis Colbert. Pour des œuvres qui honoraient le nom français, pour des constructions, pour des encouragements aux artistes, pour des fêtes plus éclatantes que toutes celles qu’avait contemplées le monde jusqu’à lui, il jetait l’or sans compter, puis le lendemain il défendait l’argent de son peuple, l’argent des contribuables après tout, avec l’âpreté bourgeoise d’un Louis XII. Il était précisément, si l’on peut se permettre de rapprocher ces deux noms, le contraire de Gambetta, qui disait : « Prenez, pillez, creusez des déficits, je m’en bats l’œil, je ne suis pas d’ici… »

    subitement inspiré, je remarque une violente inflammation, et, dans ces conditions, il y aurait un véritable danger à opérer. Patientez un jour ou deux, ayez soin d’entourer le pied de compresses, et je reviendrai vous débarrasser de votre cor.
        Grâce à ce subterfuge Tobias échappa à l’extrémité cruelle, pour un si scrupuleux pratiquant, de violer la solennité du Rosch-Haschanah. »

  1. Dans une discussion au Conseil d’Etat, il indiquait bien le caractère parasitaire de la race : « On ne se plaint point, disait-il, des protestants et des catholiques, comme on se plaint des Juifs. C’est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple : Ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France. »