Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/297

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’est un d’Hozier que ce registre. Les plus beaux noms y sont représentés. Les femmes y coudoient les hommes. On y trouve la sœur marquise de Choiseul-Gouffier, la sœur marquise de Courtebonne, la sœur marquise de Montmaure, la sœur comtesse de Blache, la sœur vicomtesse de Faudoas. On y rencontre, dans l’ordre des inscriptions, le marquis d’Arcinbal, le marquis de Lusignan, le marquis de Hautoy, le marquis de Gramont-Caderausse, le vicomte de la Roche-Aymon, le marquis d’Havrincourt, le comte de Launay, le vicomte d’Espinchel, le marquis de Saint-Simon, le comte de Busançois, le comte de Gouy d’Arcy, le comte de Damas, le vicomte de Grammont, le comte d’Imecourt, le chevalier d’Escars, le vicomte de Béthune, le chevalier de la Châtre, le marquis de Jumilhac, le comte de Clermont-Tonnerre, le marquis de Clermont-Galerande, le marquis de la Ferronnays, le baron de Montesquieu, etc., etc.

Le Sérénissime Grand Maître était le duc d’Orléans. Montjoie nous a décrit les cérémonies auxquelles il dût se soumettre pour être reçu chevalier Kadosch[1].

Pour être admis au grade de chevalier Kadosch, dit-il, Louis-Philippe-Joseph fut introduit par cinq Francs-Maçons appelés Frères, dans une salle obscure. Au fond de cette salle était la représentation d’une grotte qui renfermait des ossements éclairés par une lampe sépulcrale. Dans un des coins de la salle, on avait placé un mannequin couvert de tous les ornements de la royauté, et, au milieu de cette pièce, on avait dressé une échelle double.

Lorsque Louis-Philippe Joseph fut introduit par les cinq Frères, on le fit étendre par terre, comme s’il eut été mort, dans cette

  1. Histoire de la conjuration de L. P. J. d’Orléans.