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La vérité est que les Juifs, plus préoccupés qu’ils ne le disent du compte qu’ils auront à rendre du rôle joué par eux dans les dernières persécutions religieuses et craignant que ce qu’ils appellent « le second séjour des Juifs en France » ne se termine comme le premier, voudraient arguer d’un vieux titre d’habitation dans cette France, sur le sol de laquelle ils ont toujours vécu en nomades, sans contribuer en rien au développement de la civilisation générale.

C’est en Bretagne seulement, où les Juifs furent assez nombreux jusqu’au XIIIe siècle, que l’existence d’une colonie sémitique, venue là à une époque très reculée, pourrait se soutenir. Les signes sculptés dans les grottes de Gavrinis présentent plus d’une analogie avec la hache symbolique gravée sur les monuments égyptiens. Les souvenirs encore vivants dans les traditions du pays, d’une cité fabuleuse qu’on appelait Is, d’un roi entouré d’un luxe tout oriental, qu’on appelait Salomon, reviennent parfois à l’esprit devant ces fontaines ombragées du figuier biblique

    tout apporté au monde, ils auraient civilisé à eux tout seuls des races immenses, comme la race Teutonique et la race Slave. Dans quelques années on enseignera cela dans nos collèges et ce sera un article de foi dans toutes les académies ou les juifs l’imposeront, il est permis encore d’affirmer que cette thèse est absolument insensée.

        Voici le passage principal de Disraëli.
        « Les relations existant entre cette race de Bédouins, qui, sous le nom de Juifs, se retrouvent dans toutes les parties de l’Europe et les races Teutoniques, Slaves et Celtiques qui occupent cette partie du monde, formeront un jour un des plus remarquables chapitres d’une histoire philosophique de l’homme.
        « Les Saxons, les Slaves et les Celtes ont adopté la plupart des coutumes de ces tribus arabes, ainsi que leur littérature et leur religion tout entière, ils leur sont donc redevables de la plus grande partie de ce qui règle, charme et adoucit les mœurs »