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introduction

Certaines de ces affaires, dont les actions valent aujourd’hui zéro, et qui n’ont pu être lancées que par des moyens frauduleux, sont évidemment de pures et simples escroqueries.

Ce détournement énorme de l’argent acquis par les travailleurs ne s’en est pas moins accompli avec une impunité absolue.

Sans doute, il est très explicable que des ministres de la Justice, Francs-Maçons et inféodés aux Juifs, comme les Gazot, les Humbert, les Martin Feuillée, les Brisson, ne trouvent point ces faits repréhensibles. Mais la magistrature a eu à sa tête, avant eux, des hommes d’une intégrité indiscutable, comme les Tailhand, les Ernoul, les Depeyre ; ils n’ont pas agi davantage que les ministres Francs-Maçons.

Regardez le duc de La Rochefoucauld-Bisaccia que je prends ici, sans nulle animosité particulière, comme un personnage représentatif, ainsi que s’expriment les Anglais, comme le représentant de l’aristocratie. Il reçoit parfaitement Erlanger chez lui, la baronne Erlanger fait partie à Deauville de la société selected de la duchesse de Bisaccia. Le duc de La Rochefoucauld ne soupçonne même pas qu’il y ait un commandement de Dieu qui dit :

Le bien d’autrui tu ne prendras,
Ni retiendras à ton escient.