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ger sur eux comme un grand oiseau noir qui bat des ailes avant de s’abattre sur sa proie.

Le propre du drame qui poursuit le Juif est d’être toujours mystérieux. On ne sait presque jamais le pourquoi de ces scènes terribles, tout reste à l’état d’énigme. Un envoyé quelconque de Rothschild vient chez le magistrat chargé de l’instruction, nomme son maître, fait jeter les pièces au feu, tandis que le magistrat, s’il est de nouvelle couche, baise le plancher où l’envoyé d’un si grand monarque a daigné poser ses pas. Je vous défie bien de rien trouver sur le procès de Michel l’assassin, qui fut jugé sous le Directoire, ou de’savoir la vérité sur l’affaire Ney, sur l’affaire Wimpfen, etc.

La race, d’ailleurs, quoique organisée dans des conditions spéciales pour la conservation, n’en est pas moins vieille. La légende raconte qu’un bouvier de Sicile du temps du roi Guillaume trouva dans la terre un flacon qui contenait de l’or liquide, il le but et revint à la jeunesse. L’or n’a pas fait ce prodige sur les Juifs. Examines le spécimen qui domine à Paris, entremetteurs politiques, boursiers, journalistes, vous les trouverez consumés par l’anémie. Les yeux, qui roulent fiévreux dans des pupilles couleur pain grillé, dénotent les maladies hépatiques ; le Juif, en effet, a sur le foie la sécrétion que produit une haine de dix-huit cents ans.

Il y a des faits d’atavisme très curieux, très saisissants, la race en s’affinant retourne au type premier, au pur oriental. Regardes le jeune Isidore Schiller, le père est allemand, gros, blond, joufflu, le fils, ramassé sur lui même, a la tête très petite, ressemble comme deux gouttes d’eau à ces captifs trapus des bas-reliefs de Ninive ; c’est