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ils auraient montré l’action de cette race qui, non satisfaite de se faire une place prépondérante dans une société qu’elle n’a pas créée, veut en modifier toutes les coutumes et toutes les lois à son point de vue personnel, ils auraient prononcé un de ces discours qui font réfléchir les penseurs, qui préparent l’opinion aux mesures que la France sera obligée de prendre sous peine de périr. Au lieu de cela, ils se renferment dans des généralités pieuses, qui n’ont aucune efficacité parce qu’elles ne s’appliquent à aucune réalité. On comprend le dédain qu’éprouvent pour des contradicteurs aussi nuageux des hommes comme Naquet.

Non content d’avoir introduit dans le Code le divorce juif, Naquet intervient pour défendre les intérêts des tripoteurs dans la discussion sur les compagnies de transports maritimes, en s’opposant à la proposition de Raspail demandant que les membres du Parlement ne fassent pas partie des conseils d’administration.

Enfin Naquet sert la juiverie dans la question qui lui tient le plus à cœur, il fait voter par la Chambre l’abrogation de l’article 1965 du Code civil.

Jusqu’ici, quand un malheureux avait acquis la preuve évidente qu’il avait été volé à la Bourse comme dans un bois, pipé comme dans un tripot par des financiers israélites, il avait la ressource de se réfugier derrière l’exception de jeu, il sauvait parfois ainsi un lambeau de son patrimoine, la dot de sa fille, le pain de ses vieux jours. Grâce à la loi votée à l’instigation de Naquet, l’infortuné goy devra remettre à Shylock jusqu’à son dernier sou. Tout y passera.

Avant 1883, la loi française avait au moins la pudeur de ne pas s’immiscer dans les turpitudes de la Bourse, elle disait aux Nucingen qui voulaient achever leurs victimes,