Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/121

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

manuels et profiter de son passage au ministère pour en inonder les campagnes[1].

Pas plus qu’au point de vue de la criminalité, on ne peut accorder aucune créance aux chiffres statistiques sur l’étal civil des Juifs. Le chiffre de 45,000 Juifs en France est définitivement adopté, on n’y peut absolument rien changer, il se reproduit dans toutes les statistiques. Paris serait absolument plein de Juifs, que l’on vous répéterait toujours qu’il y a 45,000 Juifs en France. On refuserait impitoyablement à un examen un élève qui, à cette question : Combien y a-t-il de Juifs en France ? Ne répondrait pas « 45,000, Monsieur. »

Les Juifs eux-mêmes ont pris le bon parti pour couper court à toute investigation gênante : ils ont fait décider par le gouvernement qu’ils dirigent que dans les recensements on ne demanderait plus à personne le culte auquel il appartient.

Nous comprenons l’intérêt des Juifs à rester autant que possible à l’état vague afin de pouvoir arguer de leur infériorité numérique lorsque l’on prouve que dans toutes les insurrections, dans tout journal qui insulte les chrétiens, dans toute mauvaise affaire, il y a un Juif. Il nous sera permis néanmoins de dire qu’ils mentent impudemment dans cette circonstance comme dans beaucoup d’autres.

  1. Si je citais ce que disent ben Bethera, ou rabbi Yokanan au traité Yomma, ou certains passages du traité Berakhoth relatifs aux moments où la femme est Nid’ah, les journalistes juifs ou ceux de nos confrères qui ont épousé, des Juives me diraient : « Il y a là un point de casuistique tout intime et qu’on ne discute pas en public. » Ils, ont applaudi comme des sourds, quand, dans son livre sur les jésuites, Paul Bért, le grand maître de l’université a soulevé toutes ces questions.