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lentes, qui troublent si souvent le cœur de la chrétienne, que la foi ne garde plus, elle est préservée justement par cette absence de tout idéal, qui est la caractéristique des Sémites[1].

Quelle est pour la femme et pour l’homme la grande cause des fautes de l’Aryen, cet éternel échappé du monde réel ? C’est l’aspiration vers l’idéal qui se trompe de chemin, le rêve d’un être supérieur à tous les autres, le chimérique espoir de rencontrer une âme sœur de la nôtre, le besoin de vivre, ne fût-ce que pour quelques heures, dans la région des sentiments purs, des amours ardentes, des tendresses infinies. Ni le Sémite, ni la Sémite, n’ont de ces exaltations.

Vous ne verrez jamais une Juive discuter les questions religieuses sur lesquelles elles sont d’une ignorance absolue. Le Juif a parfaitement compris le danger qu’aurait présenté une instruction où l’aveuglement d’Israël se serait vite révélé et qui, par la comparaison, aurait permis à la femme de constater que l’accomplissement des prophéties et la venue du Christ ne peuvent faire l’objet d’un doute pour les âmes droites. Le cœur de la femme n’ayant point l’entêtement haineux du cerveau de l’homme il serait allé au vrai Dieu dans un élan spontané. Le Talmud interdit formellement aux femmes toute étude de ce genre : « Celui qui enseigne à sa fille la loi sainte est aussi coupa-

  1. Ce que je dis des passions de l’amour peut s’appliquer à l’ivresse plus rare chez les juifs que chez les chrétiens. Le besoin de se dédoubler, de s’exciter, de remuer violemment tout notre organisme, est une forme basse du sentiment de l’idéal, c’est l’idéal tombé instinct… Le juif est étranger à ces troubles de l’âme. Dès qu’il lui est démontré que l’ivresse ne rapporte rien, il n’en éprouve pas le désir.