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session de tout, d’imposer aux chrétiens vaincus leur idiome, leurs mœurs, leur façon de voir, que le projet compte de nombreux adhérents.

Un M. de Malberg a patronné cette idée dans le Moniteur Universel, il propose de fonder une académie de polyglottes, « qui s’occupera de la confection de la grammaire et du dictionnaire d’une future langue universelle, aussi simple, aussi intelligible pour tous les peuples, et aussi rapprochée que possible du phénicien, la langue originelle ».

Avant Lévy Bing, le Juif Alexandre Jacob, l’auteur du Maudit, connu sous le pseudonyme poète, et qui fut longtemps correspondant du Temps, s’était efforcé de démontrer dans les Révolutionnaires de l’A. B. C., que l’orthographe était un préjugé et qu’il fallait écrire comme on parlait. Cet apôtre de la fonografie, comme il disait, écrivit d’après son système néografique un pamphlet anti-chrétien : « La France mystique ou tableau des excentricités religieuses de ce temps, » qui lui valut un an de prison. « Notre orthographe, disait-il dans sa préface, a des défauts graves, voilà ce que reconnaîtront toutes les personnes qui ne la défendent pas uniquement par entêtement et par parti pris. »

Cette irrésistible tendance à bouleverser les mots après les idées est un trait absolument juif.


Les Juifs, Jules Simon en tête, sont les plus déterminés adversaires de la peine de mort, non point pour la peine elle-même, puisqu’on l’appliquait fréquemment dans le royaume d’Israël, mais parce que les formalités religieuses nécessaires pour l’exécution d’un Juif, seraient très difficiles à observer à notre époque.

Le corps d’un condamné, en effet, est considéré, avant, l’exécution, comme un cadavre, et d’après les prescriptions